Bienvenue au co-lunch du vendredi, dans les locaux de l’espace de travail partagé, géré par l’association Cowork’in Bourges, au technopôle Lahitolle. Ce jour-là, entre midi et 14 heures, c’est un peu portes ouvertes. C’est l’occasion de créer un rituel entre co-workers, en majorité des travailleurs indépendants (coaches, consultants, artistes…). D’autres sont salariés, à l’image de Quentin. Commercial pour un fabricant de cartons suédois, il n’arrivait plus à travailler chez lui, au milieu de ses deux jeunes enfants.
On parle du Cowork’In Bourges et de ses coworkers dans le Berry Républicain du 13/03/2017
Dans les locaux de Cowork’in Bourges, on partage un espace de travail. Mais aussi de la convivialité. Marre de manger en solo ?
Les sans bureau fixe se retrouvent le vendredi pour déjeuner.
Certains piochent dans la salade composée préparée la veille. D’autres ont amené leur casse-croûte. On trinque. Rien n’est imposé. On partage avec les autres convives d’un jour victuailles et bonne humeur. On converse de tout et de rien, les sujets changent au gré des envies et des centres d’intérêt de chacun. Beaucoup ont leurs habitudes, d’autres découvrent l’ambiance.
« On déconnecte plus facilement à la maison »
Jeune ergonome, Yves a, lui, rejoint la structure en début d’année. Co-gérant d’un cabinet conseil à Saint-Jean-de-la-Ruelle, ce spécialiste de l’amélioration des conditions de travail en entreprise travaillait jusque-là chez lui pour développer son activité dans le Cher d’où il est originaire. « J’ai travaillé un an chez moi, mais ça ne marchait pas, confie-t-il. On déconnecte plus facilement à la maison… »
« C’est un lieu de vie où il faut accepter les autres »
Pour faire face l’isolement professionnel et renforcer son réseau, Yves a choisi de rejoindre cet espace de travail partagé. « C’est l’occasion de rencontrer d’autres personnes, ne pas travailler seul, se motiver. Et trouver de la convivialité. J’avais besoin d’avoir le choix de changer d’environnement, ça m’a offert un cadre. » Yves vient parfois jusqu’à trois fois par semaine.
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Source : Le Berry Républicain du 13/03/2017
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